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LAVERDAC
"
Une peinture géante moins par l'ambition des formats que
pâr la tempête qu'elle soulève. Sans détours,
au delà des apparences, derrière les transparences,
la peinture est ici saisie à bras le corps comme un défi
amoureux qu'il faut relever avec passion. "
Franck
HUSER
Le nouvel Observateur
" Ça ne donne sur rien d'autre, ce n'est même
pas l'approche d'un sens, ce serait comme l'ébauche d'une
catégorie nouvelle - celle de la perte de conscience : on
ne sait pas ce qu'on fait, ce qu'on voit vraiment, et c'est là,
sur la toile.Si c'était près de quelque chose ce que
tu as peins, si on pouvait dire, ce serait près de la Musique.
"
Marguerite DURAS
" Elle peint les états (solide, liquide, gazeux) et
les éléments (terre, eau, air, lumière), le
tout agencé autour d'une dialectique des contraires (clarté-ténèbres,
vide-plein, fini-infini
) dont l'origine est celle même
qui constitue l'univers : apparition et disparition.L'intemporel
est son actualité. Elle peint figurativement ce qui par essence
est abstrait, matérialise le vide, figure l'air,. Cette immédiateté
de la perception semble révéler quelque part du Tao.
"
Henri-François
DEBAILLEUX
Libération
"
Les audaces de l'indéterminé voluptueusement défiées,
ne restent qu'épaves visibles arrachées à la
mémoire, sauvée du naufrage où le réel,
irrémédiablement, périt. La représentation
remise à l'ouvrage est le théâtre de ces tensions
qui cristallisent l'imaginaire à l'uvre. Ressac d'une
mer, quelques récifs d'un archipel de peinture où
fait escale la passion de peindre. "
Jean-louis
PRADEL
L'Evénement du jeudi
" Le monde est un tableau, disais-je, mais quand le tableau
du monde se réinscrit, comme c'est le cas ici, dans le monde
même du tableau la boucle se reboucle et l'on pourrait recommencer
à croire que la peinture peut cerner ses absolus. Laverdac
nous regarde voir ses tableaux comme si nous nous y penchions, attentifs
et troublés, sur la surface d'un miroir dont le Narcisse
serait l'univers que nous portons en nous. "
Alain
JOUFFROY
" Chaque tableau transparaît à l'une de ses hauteurs,
offre la seule traversée des apparences visibles : un lieu
soufflé, une chambre vidée de ses murmures, laissée
aux uniques attentes du génie. L'obscurité est aussi
haute que le ciel, la main la touche, l'oeil glisse sur place, le
moindre mouvement est un battement, le moindre tissu un battant.
Elle sait ce qu'elle laisse à l'abandon et s'en détourne
pour que la mort ne calque plus ses gestes. Elle peint. "
Daniel
DOBBELS
Libération
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